Le livre est un document écrit qui peut aborder plusieurs sujets de réflexion. Cela peut être des livres sur le casino ou encore sur le bricolage, des romans, des bandes dessinés, etc. Pris comme tel, il est composé de pages reliées les unes aux autres. Il permet la diffusion et la conservation des textes de nature variées. Cet outil est important pour la civilisation, car il permet l’apprentissage, crée l’activité économique et donne de l’emploi. Pour cela, il faudrait qu’il soit fabriqué. Voici comment il est conçu.
Table des matières
La production de la pâte à papier et du papier
La pâte à papier est fabriquée à travers des fibres cellulosiques contenues dans le bois. Elle est obtenue soit grâce à un procédé chimique à température qui permet d’isoler la cellulose de la lignine, mais aussi de façon mécanique en broyant le bois dans un défibreur. Pour l’édition des livres illustrés, un procédé chimique est utilisé, car le papier finalement obtenu est de bonne qualité.
Par ailleurs, il est connu que la pâte à papier a une couleur écrue. Il subit alors un blanchiment pour la rendre véritablement blanche. Les livres actuels sont pris en compte et blanchis suivant la méthode ECF (Elementary Chlorine Free). Elle n’utilise pas de chlore gazeux, mais plutôt un mélange de bioxyde de chlore avec du peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée). De plus, il existe des papiers blanchis sans chlore selon le procédé TCF (Totally Chlorine Free). Ce dernier fait appel à du peroxyde d’hydrogène et de l’ozone.
La pâte peut parfois être mélangée à de l’eau ou à de vieux papiers recyclés et assouplie dans un raffineur. À cela seront ajoutés des charges minérales et des adjuvants pour renforcer la résistance. Il s’agit notamment de :
- Kaolin ;
- Talc ;
- Colles.
Les colorants et azurants optiques sont intégrés pour ajuster la blancheur. Ensuite, la pâte est repartie sur une toile de tamisage, sans fin égouttée, pressée à chaud, lissée et séchée. Le papier ressort alors sous la forme d’une immense bobine.
La prépresse et l’impression
Encore appelée préimpression, elle regroupe l’ensemble des opérations qui précèdent l’impression d’un document. Ces phases consistent à mettre en page et assembler les documents graphiques. Ceci afin de produire les plaques d’impression ou autres formes d’imprimante. Elles seront montées sur une presse à imprimer.
Les documents graphiques et numériques sont assemblés sur ordinateur à l’aide de logiciels PAO (publication assistée par ordinateur). Les fichiers numériques ainsi regroupés sont acheminés vers une imageuse à films ou à plaques. En pratique, le client donne ses instructions puis le fabricant enregistre dans le serveur et remplit une feuille appelée le dossier de fabrication. Ce dernier détaille les travaux à effectuer sur le dossier. Celui-ci est envoyé à la PAO qui s’occupe de réaliser les modifications et de sécuriser le fichier avant de le renvoyer en fabrication.
Par ailleurs, lors de l’impression, l’encre est déposée sur les plaques qui vont imprimer la feuille de papier. Elles seront nettoyées puis recyclées.
Le façonnage et l’emballage
Le façonnage passe par diverses phases. Plus précisément, le gaufrage ou l’embossage qui consistent à faire une surélévation de quelques parties de l’emballage pour obtenir des formes spécifiques. Aussi, cette étape permet de donner un aspect luxueux à l’emballage.
Les marquages à chaud ou dorures permettent de donner une apparence élégante aux gravures de l’emballage. Aussi, ils lui donnent une finition métallique esthétique. Le vernis permet quant à lui d’imperméabiliser le papier et renforce sa qualité. L’effet tactile de la surface recouverte est aussi optimisé.
La découpe spécifique permet de créer des formes précises et singulières. La phase de pliage consiste à plier directement les pages après impression. Le rainage n’est donc pas requis et la finesse du papier évite d’abîmer le document.
Le collage consiste à assembler de nombreuses feuilles grâce à une pose de colle à chaud. Toutes ces précédentes phases contribuent à l’emballage du livre pour un visuel attractif.
Les documents sont finalement mis dans des cartons. Par la suite, ils sont acheminés chez le distributeur. Ce dernier les conduira jusqu’aux points de vente qui sont représentés par les libraires ou les clients finaux.
est une spécialiste en communication avec plus de 8 ans d’expérience dans le domaine. Elle a travaillé pour des organisations à but non lucratif, des entreprises privées et publiques, ainsi que pour le gouvernement. Elle est passionnée par la création de contenus engageants qui racontent une histoire et inspirent l’action. Elle croit que la communication efficace est essentielle pour établir une relation solide entre les marques et leur public cible.
Pour imprimer le corps du texte, l’imprimeur peut utiliser deux types de machines différentes : des machines rotatives et des machines feuille à feuille (une par une, à l’image d’une imprimante de bureau classique). L’impression des pages est recto/verso, par défaut selon l’ordre du fichier PDF transmis à l’imprimeur.
Pascal Lenoir : 70 % des livres sont imprimés en France, pour les romans, d’après l’étude de la DGE et de l’UNIIC. Pour ce qui concerne les romans et le poche, les éditeurs de littérature générale, et Gallimard en fait partie, impriment leurs livres en France, dès que cela est possible.
Les différentes personnes et métiers qui interviennent pour fabriquer un livre : graphiste, imprimeur, massicotier, rembordeur, préparateur d’expédition