La Dame de pique est une nouvelle qui est écrite par le romancier, poète et dramaturge russe Alexandre Pouchkine (1799-1837). Écrite en 1833, l’œuvre est publiée en février 1834 dans la revue Cabinet de lecture. La Dame de pique fait partie de la catégorie des nouvelles fantastiques où le surnaturel occupe un volet important. Elle est constituée de 6 chapitres repartis sur 37 pages. Voici les autres aspects à connaître.
Table des matières
À propos de l’auteur
Le dramaturge Alexandre Pouchkine est né à Moscou (Russie) le 26 mai 1799. De par sa mère, il était le descendant d’un esclave abyssin affranchi. Cependant, il a vu le jour au sein d’une famille aisée parmi les plus cultivées de l’aristocratie russe. Alexandre Pouchkine se caractérisait par son esprit libre et une vie assez déréglée. Il connut notamment six années de suite durant lesquelles il a été exilé. Le romancier et poète mourut très jeune le 29 janvier 1837 suite à un duel. En plus de la Dame de pique, Alexandre Pouchkine a laissé entre autres :
- d’autres nouvelles,
- quelques textes en prose et
- le roman La fille du capitaine publiée en 1836.
Son œuvre, La Dame de pique, est certes moins connue en France mais elle est très vénérée en Russie. Grâce à la rédaction en vers, Alexandre Pouchkine place cette nouvelle parmi les ouvrages qui caractérise l’identité littéraire russe.
Les personnages principaux de la nouvelle
La Dame de pique est une nouvelle fantastique structurée tel un roman. Elle met en scène divers personnages du théâtre populaire. Le personnage central de l’intrigue est la comtesse Anna Fedotovna. C’est une vieille dame qui va s’enrichir en jouant aux cartes grâce à une combinaison secrète apprise lors d’un séjour à la cour de Louis XV. Ce secret sera alors découvert par un jeune officier allemand nommé Hermann.
La comtesse a une demoiselle de compagnie du nom de Lisabeta Ivanovna. C’est à travers elle qu’Hermann est passé pour découvrir le secret des cartes de la comtesse. Parmi les personnages principaux, vous comptez aussi Tomski qui est l’ami d’Hermann. C’est un officier mais surtout, le petit-fils de la comtesse. Hermann profite aussi de son amitié avec lui pour connaître ce que cache sa grand-mère. Tous deux, ils ont un autre ami appelé Naroumof qui est un lieutenant des gardes à cheval.
Le résumé de l’œuvre
Une comtesse nommée Anna Fédotovna détient un mystérieux pouvoir qui intrigue cinq jeunes hommes parmi lesquels il y a son petit-fils Paul Tomski. Elle détiendrait le secret d’une combinaison qui permettrait de gagner au jeu de pharaon à tous les coups. Lors des échanges entre les jeunes hommes, un jeune officier nommé Hermann est particulièrement intéressé par ce pouvoir. Il imagine ce que celui-ci pourrait lui apporter comme perspectives de richesse. Alors, pour découvrir le secret, il charme la demoiselle de compagnie de la comtesse, Lisabeta Ivanovna.
Le jeune officier profite d’un rendez-vous avec celle-ci pour se cacher dans un cabinet de travail non loin de la chambre de la comtesse. Il y resta durant plusieurs heures avant de s’introduire dans la chambre de la comtesse. Pour découvrir le secret, il menaça la vieille dame avec une arme. Sous la panique, elle tomba et mourut immédiatement. La comtesse apparut en rêve à Hermann. Elle lui fit promettre d’épouser sa demoiselle de compagnie en échange du secret des fameuses cartes. L’officier promit mais ne respectera jamais ses engagements. Alors, il terminera malheureux victime de sa propre cupidité.
Réception et analyse
L’écrivain Fiodor Mikhaïlovitch Dostoïevski, l’un des plus grands romanciers russes considère cette nouvelle comme « un chef-d’œuvre de l’art fantastique ». Parmi les intrigues de cette œuvre, c’est la nature de l’apparition de la comtesse qui n’est pas nettement clarifiée au lecteur. Il appartint alors à ce dernier de se faire sa propre vision avec une interprétation surnaturelle ou réaliste de cet événement.
Plusieurs peuvent être faites concernant l’identification des cartes gagnantes. Il en est de même pour l’erreur faite par le jeune officier allemand Hermann relative à la carte finale. D’après Gary Rosenshield, c’est grâce à cette dernière qu’il a pu poursuivre sa participation aux jeux d’argent.
Quelques autres points à savoir
Selon les écrits du poète Nachtchokine, publiés par le philologue Mstislav Tsiavlovski en 1922, l’auteur de l’œuvre aurait utilisé le palais Saltykov de Saint-Pétersbourg comme modèle. Pouchkine éprouvait alors un amour platonique pour une dame fréquentant régulièrement ce dit palais à Saint-Pétersbourg.
À de nombreuses reprises, La Dame de pique a été traduite en français. Cela a été notamment le cas en 1852 avec Prosper Mérimée et puis en 1935 avec André Gide. Il en est de même du côté des adaptations à l’Opéra, au Cinéma et a la télévision. La dernière de La Dame de pique au Cinéma a été en 2016 avec le film russe de Pavel Lounguine.
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Cette nouvelle appartient, sous certains aspects, au genre fantastique par la magie des cartes, par les croyances traditionnelles russes voyant les vieilles dames, en sorcières maléfiques, par l’apparition de spectre.
La Dame de pique
La Dame de pique
Graffiti (2008), tableau inspiré de La Dame de pique
Publication
Auteur
Alexandre Pouchkine
Titre d’origine
Пиковая дама